Toutes ces petites choses...

Octets, Kilo Octets, Bits, Megabits, Giga, programmation, hacker, neerd, " 3><pl0|7", " 3xp|.0|+", algorythme, codes, network, Harvard, connection, investments, domaines...

Deux heures de langage geek, nerd à fond, ça va vite ça va très vite...il y a des scènes entières de programmation où tu te sens loin, très loin de cette sphère Matrix, derrière l'écran où se cachent des lignes et des lignes de codes secrets...monde virtuel délirant et création tentaculaire : FaceBook.

Je pense que les nerds doivent kiffer de "s'en prendre " plein les yeux et les oreilles pendant 2 heures. Pour les autres, intéressant de voir la construction d'un monstre du web qui rentrera sans aucun doute dans l'Histoire du XXIème siècle.

Epoustouflante Zabou qui nous livre une véritable performance sur la grande scène du théâtre Montfort. Dans « La compagnie des spectres » qu’elle a non seulement adapté (du roman de Lydie Salvayre), qu’elle a mis en scène et interprète, Zabou ne campe pas moins de 10 personnages qu’elle enchaine avec un talent de comédienne remarquable.

L’histoire : Une fille et sa mère reçoivent la visite d’un huissier chargé de procéder à l’inventaire de leurs biens avant saisie. Il se retrouve alors témoin d’un échange entre la fille et sa mère, cette dernière étant restée bloquée en 1943 et qui finit au fur et à mesure par devenir elle-même la narratrice. Une mère au caractère trempé au vocabulaire fantasque et grossier, atrocement drôle parfois, parlant du Maréchal Putain, prenant l'huissier pour Darnand mais citant Épictète et Sénèque en toute simplicité.

Une mise scène fantasque, des effets spéciaux simples mais efficaces qui nous offrent des moments magiques, notamment le tango endiablé avec le Maréchal !

J’ai rencontré Zabou à la fin du spectacle qui malgré 30 ans de carrière nous a livré en toute simplicité et fraîcheur ses envies de réalisatrice, ses joies de comédienne et nous raconte comme une jeune première ses angoisses de trou noir sur scène !

La pièce se joue jusqu’au 31 octobre…en 2 mots : ALLEZ-Y !!

Un autre cri du coeur "Fuck You" version Soul...c'est fresh et dansing !

En tant que grand prix du jury du dernier festival de Cannes et futur représentant de la France aux Oscars, le film « Des Hommes et des Dieux » demeure l’incontournable du moment.

C’est le petit bout de (fin de) vie d’une communauté des moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie dans les années 1990. Perchés dans un bled au milieu de paysans mulsulmans, ces moines prient Dieu, chantent Dieu et participent également à la vie du village. L’un des moines est médecin et reçoit chaque jour des dizaines d’hommes, de femmes et d'enfants. D’autres prennent soin du potager, de la cuisine ou de l’administratif. Une vie calme et recueillie en somme. Le film témoigne de cette vie de silence et de partage. Les acteurs sont très précis et les textes sonnent justes. Mais jusque là, en ce qui me concerne, peu d’émotions si ce n’est la beauté des âmes.

Puis rapidement la terreur et le doute s’installent après le massacre de plusieurs paysans. Le film nous montre alors la force et l’intelligence de ces moines de ne pas céder face au terrorisme. L’émotion et la détermination s’installent jusqu’à cette scène absolument sublime ( 90^ème minute) qui transporte le spectateur dans une ampathie parfaite. La fin du film embarque alors tout le monde dans la triste réalité des faits traitée avec pudeur par le réalisateur.

J’ai aimé : Les acteurs, magnifiques surtout les plus anciens, dont les visages marqués par la vie, apportent envergure et charisme aux personnages - La scène du dîner : bouleversante. Le contexte, décors et figurants, qui retranscrivent le contexte de cette fraternité entre chrétiens et musulmans dans les montagnes algériennes.

J’ai moins aimé : Les longueurs et les silences qui ralentissent le rythme et ennuie parfois le spectateur, moi en l'occurence:)

En sortant de la séance, il est difficile de se positionner. D’un côté le cinéma utilise son côté « messager »  pour témoigner et faire connaître au grand public ce fait historique terrible. De l’autre, le cinéma perd son côté magique, celui qui nous fait vivre des histoires insensées et nous entraîne dans un tourbillon du rire aux larmes.

Après réflexion ce film m’a convaincu pour son rôle historique mais surtout grâce à une scène pleine de grâce, de tendresse et  d’émotions, finalement celle qui m’aura fait rêver...

A la question : "Mais qu'a fait Jenifer Grey après Dirty Dancing ?" la réponse est "RIEN". Grosso modo elle s'est refait faire le nez (apparemment très complexée..mouai) et bam !!! Bah en fait plus rien. C'est con comme même. Si elle avait gardé sa patate, elle aurait peut-être chipé le rôle d'Angie dans M. et Ms Smith et c'est elle qui roucoulerait aujourd'hui avec Braddy. La vie est dure. Du coup elle trimballe quand même sa pomme sur les tapis rouges devant les murs de sponsors pour nous montrer que son nouveau nez est canon :)

Quelques photos pour voir aussi que son problème, je pense, c'est qu'on ne la reconnait plus DU TOUT ! Alors Dirty Dancing ou pas c'est retour à la case départ....pouain pouain pouain pouaiaiaiain.....;